Quelle « VOIE d’ABORD », ou CICATRICE pour une augmentation mammaire pour une prothèse
Introduction
La cicatrice est la trace laissée après fermeture de l’incision nécessaire pour introduire une prothèse.
À mes yeux, toutes cicatrices symétriques sur le même champ visuel signent la présence des implants et pénalisent le résultat.
Il serait effectivement dommage, d’avoir pu façonner des seins sublimes et de trahir la présence des implants par 2 cicatrices visibles et symétriques en position debout, ou même allongée.
Après avoir, il y a bien longtemps, exploré :
- Les incisions péries aréolaires -autour de l’aréole-
- ou trans aréolaires -à travers l’aréole-,
- et les incisions sous mammaires -dans le sillon sous mammaire-…
EXEMPLE CAS PATIENT
Cela fait 20 ans que je n’utilise que la voie ou incision axillaire pour positionner les implants.
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SITUATIONS DE CICATRICES
- LES CICATRICES AXILLAIRES, dans l’aisselle, pour une augmentation mammaire par prothèses : POURQUOI C’EST MON CHOIX ?
- LES CICATRICES PÉRIARÉOLAIRES pour une augmentation mammaire par prothèses : POURQUOI JE NE LA PRATIQUE PLUS ?
- LES CICATRICES SOUS-MAMMAIRES pour une augmentation mammaire par prothèses : POURQUOI JE NE LA PRATIQUE PLUS ?
1. LES CICATRICES AXILLAIRES pour une augmentation mammaire par prothèses : POURQUOI C’EST MON CHOIX ?
Seuls 5-10% des chirurgiens proposent une cicatrice axillaire pour leurs augmentations mammaires par prothèses.
Cette technique, développée en Amérique du Sud dans les années 1980 demande un long apprentissage, des instruments spécifiques, et une bonne détermination.
Les chirurgiens situent leurs incisions soit :
À PROXIMITÉ du CREUX de l’AISSELLE
Dessous ou même en avant de la zone pileuse : à mes yeux TROP VISIBLES.
AU FOND DU CREUX DE L’AISSELLE
C’est mon choix :
- 4 cm de longueur,
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- caché dans un pli naturel,
- à la limite de la visibilité à un an.
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LES AVANTAGES de la CICATRICE AXILLAIRE, au fond du creux de l’aisselle
- Quasi INVISIBILTÉ à 7-10 mois, mêmes bras levés. Chez une patiente sur 2 je ne retrouve pas mes propres cicatrices.
- ALLAITEMENT : Respecter intégralement la possibilité d’allaiter.
- SENSIBILITÉ ÉROGÈNE : Récupération au mieux de la sensibilité érogène sous 1 an. Malgré tout certaines auront une diminution et d’autres une majoration de cette sensibilité tellement particulière.
LES INCONVÉNIENTS DE LA VOIE d’ABORD ou CICATRICE AXILLAIRE
- Il s’agit d’une voie d’abord souvent dénigrée par les praticiens qui ne la pratiquent pas.
- Une récupération étendue sur 6-8 semaines.
- La zone reste inconfortable quelques semaines, accompagnées de brides sous les aisselles qui cèdent en quelques semaines grâce à quelques auto-massages.
- Une modification temporaire de la sensibilité du creux de l’aisselle, et parfois de la face interne du bras qui récupère en quelques mois.
- Une difficulté chirurgicale accrue demandant expérience, détermination et rigueur.
NB : La recherche du ganglion sentinelle (premier ganglion de drainage d’une région du sein, sa recherche et son analyse son importante lors du bilan d’extension d’un cancer du sein) n’est pas un problème pour ceux qui en ont l’expérience.
NB : Je gère tous les changements de prothèses de mes patientes, et les quelques révisions pour coque par cette même cicatrice axillaire.
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2. LES CICATRICES PÉRIARÉOLAIRES pour une augmentation mammaire par prothèses : POURQUOI JE NE LA PRATIQUE PLUS ?
- Une visibilité régulièrement trop importante et cela d’autant plus que les aréoles sont petites
- Toutes cicatrices sur le même champ visuel signent une intervention esthétique, alors d’un des objectifs est de ne pas laisser de traces.
- SENSIBILITÉ ÉROGÈNE : vraiment trop impactée par cette voie d’abord.
- ALLAITEMENT : diminution de possibilité d’allaiter.
- La RÉINTERVENTION par la cicatrice aréolaire expose régulièrement à l’apparition d’adhérence ou capitons de la cicatrice.
- Lorsque l’aréole est petite, le passage de la prothèse est bien plus difficile se fait en force malgré le Keller Tunnel, et peut endommager non seulement la prothèse, mais aussi la peau des berges de l’incision qui finiront par mal cicatriser.
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3. LES CICATRICES SOUS-MAMMAIRES pour une augmentation mammaire par prothèses : POURQUOI JE NE LA PRATIQUE PLUS ?
Il y a 20 ans, lors de mon installation en privé, c’était la voie d’abord que je pratiquais.
C’est la cicatrice que mes patientes m’ont le plus reproché.
Il est difficile de promettre en toute honnêteté que la cicatrise sera exactement dans le sillon sous-mammaire. La cicatrice se retrouvant régulièrement au-dessus du sillon, sur la partie inférieure du sein, ou sous le sillon sous mammaire, en région haute de l’abdomen.
Mes patientes ont regretté sa visibilité trop importante en pleine peau lisse et blanche :
- Lorsqu’elles sont nues, allongée sur le dos ou même debout, lorsque les seins ne couvrent pas les cicatrices.
- Et notamment sur la plage, lorsque bras levés ou non, le soutien-gorge du maillot de bain remonte au-dessus du sillon sous mammaire.
Oblige une intervention patiente allongée. Ainsi le contrôle de la bonne position et symétrie des seins reste approximative bien qu’un aller/retour en position assise soit envisageable, mais bien moins rigoureux.
Le sillon sous mammaire est souvent interrompue dans sa courbe au niveau de la cicatrice dont l’évolution ne se comporte pas comme le reste du sillon.
Les points positifs sont :
- Un facilité de réalisation ne demandant pas beaucoup d’expérience
- Un bon maintien de la possibilité d’allaiter
- Tout comme une sensibilité du sein qui récupère convenablement dans les quelques mois après l’intervention
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