Réduction mammaire
Introduction
De nombreuses patientes se plaignent de seins trop gros, trop lourds, pénalisant le caractère longiligne de leur silhouette,d’aspect tombants et relâchés – ptôse mammaire- à l’origine :
- De douleurs des épaules,
- Douleur de la nuque et du dos
- De déformations progressive en dos vouté
- De douleur psychologiques de ne pas sentir « bien dans ses seins »
Ces femmes souffrent dans leur quotidien d’hypertrophie mammaire, la réduction mammaire bien gérée est un soulagement quasi immédiat. D’autant plus que la réduction mammaire dans certaine condition est une intervention dont la récupération est rapide, 2-3 jours, et aux risques maîtrisés.
EXEMPLE CAS PATIENT
Je vais dans cet article développer non seulement les bases essentielles de la plastie mammaire de réduction mais aussi les nombreux éléments techniques et de prises en charges qui élaborés depuis 20 ans font ma singularité au service de mes patientes et du résultat.
Je suis reconnaissant pour la confiance que m’accordent mes nombreuses patientes, qu’elles soient dans la fleur de l’âge avec leur souhait de rester glamour, ou plus jeunes, chez qui je ressens une telle obligation de résultat, pesant, que de mon acte chirurgical dépend l’épanouissement de la fierté d’une toute jeune femme d’avoir des seins qui lui plaisent.
Les causes et conséquences qui orientent vers la réduction mammaire
Il existe différentes causes et conséquences qui poussent les femmes à se tourner vers la réduction mammaire.
Les causes des hypertrophies mammaires sont classiques
À l’adolescence
Une croissance spontanée trop importante, dès l’âge de 15/16 ans. En effet, de nombreuses jeunes filles ont une hypertrophie mammaire génétique et familiale. Les répercussions sont souvent embarrassantes sur l’intégration sociale et scolaire de ces jeunes filles qui ont une tendance à prendre du poids et rentrent dans un cercle vicieux… « surpoids-Hypertrophie des seins ».
À mon sens, il faut les opérer tôt, 16-17 ans, en dépit du surpoids qu’il est complètement illusoire de vouloir corriger avant l’intervention. Cette situation est régulièrement mal évaluée par l’entourage, et pénalise l’entrée dans la vie de ces jeunes filles, puis jeunes femmes qui ne se sentent pas bien dans leur corps… donc pas bien dans leur vie…alors que tout se joue LÀ, car la pression scolaire sur les jeunes est de plus en plus importante, et encore plus depuis la création de « ParcourSup », et il est si facile de lâcher.
EXEMPLE CAS PATIENT
Après les grossesses et allaitements
La situation ne s’améliore pas…Si beaucoup de femmes perdent du volume des seins, d’autres en gagnent, parfois à l’occasion d’une prise de poids. Ces femmes ont du mal à retrouver le « self esteem » de « l’avant », d’autant plus que la vie avec ou sans les kids est souvent tellement différente, autant enrichissante et épanouissante de fierté, que pourvoyeuse de stress et manque crucial de temps pour s’occuper de soi et de son couple dans toute l’étendue des choses…
Avec le temps
Souvent de manière familiale, certaines femmes voient leurs seins augmenter de volume à partir de 40 ans, et parfois cela peut ne pas s’arrêter. Il m’est arrivé de nombreuses fois de réopérer des patientes à 55 ans, alors qu’à 40 ans je les avant déjà opéré.
EXEMPLE CAS PATIENT
Elles présentent des seins fermes, dit « mastosiques », une évolution fibro-kystique familiale, leurs mamans ont ou avaient le même problème.
Les conséquences de l’Hypertrophie mammaire
Ces jeunes filles, jeunes femmes, femmes souffrent dans leur quotidien d’hypertrophie mammaire occasionnant des douleurs :
- Du dos, qui se voute progressivement.
- De la nuque, qui si elles sont négligées exposent à de l’arthrose précoce.
- Des épaules, avec le fameux signe de l’épaulette, encoche sur le passage de la bretelle du soutien-gorge.
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Mais également :
- Des gènes lors des activités sportives lors de la course à pied et athlétisme, l’équitation, l’escalade…
- Des gènes vestimentaires car les seins vraiment trop forts tassent la silhouette, et rend difficile le port de vêtements ajustés.
- Des répercussions psychologiques, avec une tendance à la dévalorisation de l’estime de soi, un effritement de son capital confiance dans sa vie de femme, son travail, son quotidien.
Les Bénéfices d’une plastie mammaire de réduction
Toutes ces conséquences, gènes, complexes disparaissent en quelques jours après un intervention bien menées.
- Les douleurs disparaissent,
- Les femmes retrouvent le plaisir de refaire du sport, perdent souvent du poids.
- Les femmes reprennent confiance, prennent soin d’elles, redoublent d’énergie.
Le corps et l’esprit refusionnent pour une vie plus épanouie malgré la pression du quotidien.
Les objectifs de la Réduction Mammaire
- Façonner de très beaux seins ; à la forme bien ronde, remontés et symétriques.
EXEMPLE CAS PATIENT
- Façonner des aréoles rondes, symétriques, à la taille mieux adaptée au nouveau volume des seins et aux cicatrices à la limite de la visibilité.
EXEMPLE CAS PATIENT
- Adapter le volumes des seins à la silhouette de ma patiente età son futur objectif de poids.
- Façonner des cicatrices irréprochables, tellement discrètes qu’elles en deviennent belles. Pour que mes patientes ne subissent pas l’appréhension de montrer leurs seins. Pour que mes patientes le matin en se levant soient fières de regarder leurs seins dans leur miroir. Pour que mon passage s’estompe et disparaissent de leur vie et conscient.
EXEMPLE CAS PATIENT
PRENDRE RDV
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PRINCIPE et TECHNIQUES
Cette intervention est une vraie intervention de chirurgie plastique. Elle requiert savoir-faire et expérience, mais aussi détermination afin d’aller au bout de mon objectif pour votre intervention :
- Trouver la bonne stratégie et vous garantir de beaux seins, qui ne tombent pas, soient adaptés à votre silhouette. Des seins stables dans le temps.
Mais pas que… !
- Faire de mon mieux pour que les seins soient symétriques concernant leur forme, leur galbe, leur volume alors qu’ils ne l’étaient peut-être pas avant l’intervention…
EXEMPLE CAS PATIENT
Mais pas que.. !
- Faire que les aréoles soient bien rondes, de même taille l’une et l’autre, à la même hauteur l’une et l’autre. Aux cicatrices à la limites de la visibilité.
EXEMPLE CAS PATIENT
Mais pas que.. !
- Que les cicatrices soient irréprochables, belles, fines, plates. Laisser le moins de trace possible d’une intervention en gérant au mieux les cicatrices afin qu’elles ne soient en rien un préjudice esthétique.
EXEMPLE CAS PATIENT
Un peu d’histoire :
Les premières techniques de réduction mammaire ont été décrites par le Pr Biesenberger, il y a un siècle, puis revisitées à de nombreuses reprises, chacun apportant sa touche personnelle. Le Pr Ivo Pitanguy, Brésilien, a apporté une importante contribution à simplifier et rendre reproductible cette intervention sur les seins.
Une Chirurgienne, Belge, Pr Madeleine Lejour fut une des pionnières à s’intéresser et développer des techniques de cicatrice à longueur limitée exclusivement verticale.
J’utilise au cas par cas un dérivé de ces 2 dernières techniques, modifiées d’un élément majeur qui concerne :
- La sécurité de la viabilité des aréoles
- La sensibilité de l’aréoles
- D’une proportion plus importante de patientes qui pourront allaiter malgré l’intervention.
LE PRINCIPE de la réduction mammaire pour traitement des Hypertrophies Mammaires
Le principe d’une réduction est de remonter les aréoles et le volume des seins, d’adapter le volume de la poitrine en fonction de la volonté de la patiente, d’obtenir une symétrie de volume et de laisser le moins de traces possibles.
Remonter les aréoles et le volume des seins
EXEMPLE CAS PATIENT
Les seins qui tombent ne sont pas vraiment considérés, à tort ou à raison, comme très glamour.
Probablement car ils induisent une notion d’âge, du temps qui passe et laisse ses traces. L’idéal théorique de la position de l’aréole est quelques centimètre (4/6 cm selon la taille de la patient) au-dessus du sillon sous mammaire.
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Ainsi, on a l’impression que les seins ne tombent pas. La direction de regard des aréoles est tout autant important. Un caractère juvénile et gai des seins, s’établit lorsque le mammelon, « têton », pointe entre 20 et 30 degrés au-dessus de l’horizontale.
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La projection des seins et aréoles, est le point culminant du sein et doit idéalement être au sommet d’une demi-sphère théorique, encrée sur le sillon sous mammaire, passant par l’aréole, puis se perdant plus verticalement vers les clavicules.
Ainsi, le rayon d’un cercle ou d’une sphère semble idéale. En dessous de cette longueur d’un rayon de sphère, on parle de seins plats. Au-dessus, de seins qui pointe.
EXEMPLE CAS PATIENT
Aussi de face la forme du sein doit au mieux représenter une sphère, tout du moins sur sa partie basse, dont le sillon sous mammaire, en cercle, trace la périphérie, la limite inférieure :
- Si le sillon sous-mammaire est trop évasé, on parle de seins à l’allure carrée.
- Si le sillon sous mammaire est trop étroit, on parle de seins en triangle.
Ces deux dernières situations ne sont pas vraiment des succès chirurgicaux.
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Adapter le volume au souhait de mes patientes
Lors de la consultation, un instant et consacré à préciser le souhait d’un volume résiduel des seins après intervention. La majeure partie des patientes souhaitent une ambiance de bonnet C. Des nuances sont apportées si ma patiente envisage de perdre du poids après l’intervention, alors je laisse volontairement un volume plus important.
EXEMPLE CAS PATIENT
Symétriser le volume des seins
Dans le but de laisser le même volume de sein de chacun des coté, durant l’intervention chirurgicale, il est habituel d’enlever plus de sein d’un côté que de l’autre. De mon analyse de 20 ans d’expérience professionnelle, 90% de mes patientes vues en consultation présente une asymétrie des seins, qu’elle soit minime ou importante. Parmi ces 90% de patientes, seulement 1 sur 4 avait cette notion d’asymétrie.
Ainsi, les asymétries sont largement majoritaires, mais ne sautent pas aux yeux dans la vie bougée. Ce n’est que lorsqu’on prend des photos que les chose apparaissent, et combien de patientes, face à la photo de leur buste, se sont exclamée » Oh la la !!, ils sont complètement différents !! »
EXEMPLE CAS PATIENT
Laisser le moins de traces possible de l’intervention
- Travailler à façonner de beaux seins stables durant leur évolution : le plus naturel possible respectant au mieux les descriptions citées au paragraphe précédent.
- Maîtriser la qualité des cicatrices, mais pas que… :
EXEMPLE CAS PATIENT
Réaliser des cicatrices sublimes, mais des seins « pas trop beaux » … il reste, au bout du compte, des « seins pas trop beaux » … c’est un échec !!
Réaliser des seins sublimes avec des cicatrices « pas trop belles » … il reste des seins sublimes, mais quel dommage !! Le praticien n’est pas allé jusqu’au bout, la patiente va bloquer sur ses cicatrices, et ne sera pas complètement fière de son buste.
Alors, il faut tenir toute la longueur de l’intervention et savoir sacrifier le temps nécessaire, bien plus d’1/3, voir plus, du temps opératoire à s’appliquer sur cette basse besogne qu’est la « suture cutanée », ce moment fastidieux de dentellière qu’est la fermeture de la peau.
La suture de la peau commence par la réalisation d’un sein avec une excellente architecture, qui une fois bâtie ne laisse aucune tension, aucune contrainte, aucune friction, aucune fronce sur la peau des futures cicatrices.
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- Puis la réalisation de la cicatrice, elle-même, avec très peu de points de soutien profonds, au fil de suture très fin 5/0, des fils plus gros laissent des marques, des traces.
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Et un Surjet intradermique irréprochable, toujours au fil très fin 5/0.
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Aucun point profond sur l’aréole, un seul et unique surjet intradermique au fil 5/0.
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Le pansement « scellant », au stéristrips collés et bande de cellophane, fait partie intégrante de la cicatrice.
EXEMPLE CAS PATIENT
Il est réalisé sous haute asepsie au bloc opératoire,
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sur une cicatrice rendue imperméable par une suture sans faille. Bien réalisé, il colle pendant 4 à 6 semaines,
EXEMPLE CAS PATIENT
au terme desquelles, je l’enlève en consultation, et vous découvrez une cicatrice impeccable.
Aucun pansement n’est changé ou refait pendant ces 4 à 6 semaines. Le cellophane colle intimement à la peau, et vous permet de prendre des douches le soir de l’intervention. Le cellophane est assez rigide pour soutenir vos seins, et vous ne porterez aucun soutien-gorge pendant 4-6 semaines.
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Il s’agit là d’un soutien-gorge fait sur mesure parfaitement ajusté à vos seins. Ce pansement en cellophane empêche les tensions sur la cicatrice qui n’ont pas tendance à s’élargir et qui diminue considérablement la douleur. Aucun Laser, ni @Urgotouch, en vogue depuis quelques années, qui à mes yeux, suppléait maladroitement des réalisations peu engagées et appliquées. Tous les laser du monde n’apporterons pas une cicatrice optimale si le boulot réalisé au bloc ne l’est pas… cela n’engage que moi !
Toutes les peaux peuvent bien cicatriser, il suffit de les apprivoiser, les comprendre, les respecter. Seule 2-3% des patientes vont, dans mes mains échapper à cette théorie. Ainsi la cicatrisation ne dépend pas des patientes mais de l’acte réalisé par le praticien. A ce propos je m’engage.
La TECHNIQUE CHIRURGICALE de la Réduction mammaire
2 techniques chirurgicales différentes, la réduction mammaire à cicatrice verticale pure, OU, la Réduction mammaire en T inversée, ou « ancre de Marine » comme on dit de manière dénigrante.
La réduction mammaire à cicatrice verticale pure
En fin d’intervention il persiste une cicatrice autour de l’aréole et verticale de l’aréole jusqu’au sillon sous mammaire. Il n’y a aucune cicatrice dans le sillon sous mammaire !
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Ce qui représente un avantage plus que significatif comparé aux réductions mammaires en T inversée dont les cicatrices, même bien situées dans le sillon sous-mammaire sont toujours plus visibles.
Cette technique complexe et d’expérience (très peu de chirurgiens la pratiquent) se présente excellente pour les patientes dont la peau est épaisse et élastique et dont la glande mammaire est dense et fibreuse. En pratique chez des patientes habituellement plus jeunes de moins de 45 ans, mais cela est à déterminer au cas par cas.
Mal réalisée ou réalisée chez des patientes mal sélectionnées, les seins peuvent en pâtir en se relâchant de manière prématurée.
A noter que cette réduction mammaire à cicatrice verticale pure est de cicatrisation parfois un peu plus longue et fastidieuse que les réductions mammaires en T inversé. Mais l’absence de cicatrice dans le sillon vaut bien quelques minimes et somme toute rares inconvénients.
La Réduction mammaire en T inversée
La cicatrice finale est autour de l’aréole, verticale jusqu’au sillon sous mammaire, huis horizontale dans le sillon, d’une longueur allant jusqu’à 15 cm par sein.
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Elle est bien plus simple de réalisation, et est la préférée des chirurgiens plasticiens. La cicatrice finale est simple et en principe sans surprises… en dehors de sa longueur, chez les patientes jeunes, la cicatrisation du sillon sous-mammaire peuvent laisser des cicatrices un peu visibles et cela Malgré une rigoureuse application lors de sa réalisation. La peau du sillon sous mammaire est connue pour être bien plus réactive, les cicatrices en pâtissent.
Le déroulement de l’intervention
L’intervention se déroule au bloc opératoire, sous anesthésie générale d’une durée de 2 à 3 heures.
En salle d’intervention, le préalable à l’intervention est de dessiner et prendre des repères chirurgicaux sur la peau du buste des patientes. On repère le sillon sous mammaire, la future position de l’aréole ainsi que la surface de peau à enlever pour pratiquer une pince inférieure.
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Puis la patiente est endormie. Une fois endormie, on assoit la patiente, cette position permet de bien mieux maîtriser le résultat, la forme de seins, leur symétrie.
EXEMPLE CAS PATIENT
L’aréole est remontée à la position souhaitée attachée à une bande de glande supéro-interne qui assure sa viabilité (on parle de pédicule supéro-interne).
EXEMPLE CAS PATIENT
Puis, la glande mammaire est remontée par suspension à la paroi musculaire du thorax. J’enlève une certaine quantité de glande et de peau pour rentrer dans le projet de volume de ma patiente. Puis, je réalise la suture de la peau avec l’application qu’on me connaît :
- Utilisation que de fils très fins (Monocryl 5/0)
- Pour la cicatrice de l’aréole : aucun point profond. Exclusivement un seul et unique surjet intra dermique très appliqué de Monocryl 5/0.
- Pour le reste des cicatrices verticales et dans le sillon sous mammaire lorsque T inversé, très peu de points profonds au Monocryl 5/0. Un surjet intradermique très appliqué au même fil.
- La réalisation du « pansement scellant », par strip collés et cellophane médicalisé : Ce pansement est un soutien-gorge sur mesure. Il n’est pas à remplacer et ma patiente le conserve 4 à 6 semaines.
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Durant lesquelles, elle n’a pas à porter de soutien-gorge ET elle peut prendre des douches dès le soir de l’intervention.
PRENDRE RDV
L’INTERVENTION
La consultation
Elle se déroule à mon cabinet et dure en moyenne 45 mn. 2 à 3 consultations sont nécessaires pour préciser votre projet, durant lesquelles nous faisons connaissance, vous m’expliquez ce que vous reprochez à vos seins. Je vous examine, devant un miroir puis je prends des photos de votre buste : Face /et ¾ droit et gauche.
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Nous examinons vos photos sur mon ordinateur, il est important que vous voyez votre poitrine sur photos, cela nous permet de préciser au mieux votre projet.
Je vous montre des résultats de patientes qui se présentaient avec le même type de poitrine et le même projet que vous. Car il est indispensable que mes résultats vous conviennent, il serait absurde de se faire opérer par un chirurgien dont les résultats ne vous plairaient pas.
Je vous explique l’intervention, ses avantages/inconvénients/risques/récupération et je réponds à vos questions.
Puis mes assistantes vous prennent en charge pour commencer, si vous le souhaitez, à organiser votre intervention :
- Bilan imagerie mammaire après 30 ans
- Bilan sanguin
- RV en visio avec l’anesthésiste
- Nouveau RV avec moi
- Remise de devis et consentement mutuel
Nous aurons l’occasion de nous revoir 1 à 3 fois avant votre entrée à la clinique.
L’intervention
- À LA CLINIQUE
En hospitalisation, vous passerez une nuit à la clinique. Quelques jours avant l’intervention, mes assistantes vous préciserons l’heure d’arrivée à la clinique. Après un passage dans votre chambre, vous êtes descendue au bloc opératoire avec vos bas de contention et vos 2 vessies de glace.
Je vous y retrouve et nous prenons un moment ensemble, 10/15 mn, pour que je réponde à vous dernières interrogations, et réalise des repères chirurgicaux au feutre sur vos seins.
EXEMPLE CAS PATIENT
L’intervention dure entre 2 et 3 heures, au terme de laquelle je vous confectionne un pansement « scellant ».
EXEMPLE CAS PATIENT
Celui-ci reste en place pendant 4/6 semaines durant lesquelles vous pouvez prendre des douches quotidiennes.
Vous n’aurez aucun soin par une infirmière et vous ne porterez pas de soutien-gorge, il n’est pas nécessaire car le pansement « scellant », car non élastique, vous maintient les seins.
Après un passage en salle de réveil, vous êtes remontée dans votre chambre pour surveillance. Des poches de glaces sont appliquées sur vos seins. Je passe vous voir quelques heures après pour m’assurer de la bonne évolution de vos seins, de la bonne coloration de vos aréoles. Vous resterez une nuit en surveillance et je repasse le lendemain pour valider la sortie.
- CHEZ VOUS OU À VOTRE HÔTEL
Vous devez rester attentive à vos seins et continuer à appliquer régulièrement des vessies de glace sur votre poitrine pour :
-
- Diminuer le gonflement
- Diminuer la douleur
- Diminuer le risque de saignement et infection
Vous devez également m’adresser des photos de vos seins dès le lendemain et pendant quelques jours… Car je souhaite vous apporter ma surveillance avant de se revoir en consultation à 8-10 jour.
Vous devez prendre des douches quotidiennes, pas de bains. AUCUN soin n’est à envisager par une infirmière, le pansement en Cellophane doit théoriquement rester INTACT.
- LA PREMIÈRE CONSULTATION POST OPÉRATOIRE
Elle se déroule 8 à 10 jours après l’intervention. Je m’assure que tout va bien. On ne change pas le pansement qui est quasi INTACT.
EXEMPLE CAS PATIENT
- PUIS ON SE REVOIT EN CONSULTATION
Tous les 10/12 jours, ou si vous habitez loin, vous m’adressez des photos que je vous commente en retour, jusqu’au moment où le pansement commence à se décoller, autour de 4- 5 semaines. Alors, je l’enlève. Les cicatrices sont propres. Vous ne porterez pas de pansement pendant 8 jours et vous pouvez commencer à porter un soutien-gorge. Les pansements siliconés sont commencés 8 jours après.
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- LE SUIVI AU-DELÀ
Je réalise un suivi jusqu’à 18 mois après l’intervention qui me permet de prendre des photos au cours de l’évolution et de m’assurer de la bonne évolution :
- De la forme des seins
- De la qualité de vos seins
- De la bonne qualité des cicatrices
LES INCONFORTS ET RISQUES CHIRURGICAUX
L’intervention de réduction mammaire porte les femmes qui retrouvent leur liberté et affection à l’égard de leur poitrine.
C’est ce que je nome « être bien dans ses seins », ce qui ne semble pas vraiment donné à tout le monde, et qui pourtant semble un réel élément du bien-être.
A noter que lors d’une plastie mammaire de réduction pour Hypertrophie Mammaire, les douleurs cervicales et dorsale occasionnées par des seins trop lourds, s’estompent voir disparaissent dans la semaine après l’intervention.
Les inconforts de la réduction mammaire
Au-delà du confort que génère cette intervention, il se passe quelques inconforts, avec lesquels les patientes s’accordent, d’autant plus qu’ils sont temporaires :
- Juste après l’intervention, la douleur: Elle est comprise entre 2 et 4 sur une échelle de 10, pendant 2-4 jours. Elle est très bien maîtrisée par des antalgiques simples : Doliprane et Lamaline, Acuppan, par le pansement « scellant », en cellophane qui anéantit les tensions sur les cicatrices et par l’application de vessies de glaces.
- La diminution ou modification de la sensibilité érogène des aréoles : Elle est souvent temporaire ou partielle et récupère régulièrement suffisamment pour que ce ne soit plus un sujet après 18 mois. Malgré tout elle peut diminuer de manière définitive, souvent que d’un côté, sans que je puisse braiment l’expliquer.Je pratique une technique qui protège les patientes contre trop de désagrément dans cette direction.
- La diminution de la sensibilité cutanée générale de seins : Elle se récupère habituellement progressivement sur 18 mois.
- La difficulté à allaiter : Malgré une technique qui tend à préserver l’allaitement, certaines patientes auront du mal à allaiter, sachant que de nombreuses patientes aux fortes poitrines peuvent être spontanément gênées pour allaiter.
Les risques de la Réduction mammaire :
- Le saignement en profondeur du sein: Il forme une poche de sang appelé « hématome ». Se manifeste par un sein qui gonfle rapidement dans le quelques heures après l’intervention. Il concerne une patiente sur 350, donc assez rare. Mène à une réintervention, 20-30 mn, pour lavage et arrêt du saignement.
- L’infection : Elle est très rare, une rougeur apparaît quelques jours après l’intervention. Elle est traitée par antibiotique et nécessite rarement une réintervention pour drainer une poche de liquide infectée.
- La nécrose partielle de l’aréole : Il s’agit de la conséquence d’une souffrance de la peau de l’aréole. Cette souffrance s’explique car la modification de la place de l’aréole peut pénaliser sa vascularisation artérielle comme veineuse. Elle est rare lorsque le praticien a de l’expérience. En tout cas, il y a urgence à prendre en charge une souffrance d’une aréole avant qu’elle dérive vers la nécrose, c’est à dire la perte et disparition d’une partie de l’aréole. La prise en charge n’attend pas le lendemain c’est pour cela que je demande à mes patientes de m’adresser des photos dès qu’elles rentrent chez elle le lendemain de l’intervention et les jours qui suivent… Des soins sont prodigués en urgence : scarification de l’aréole, anticoagulant sous cutanés aréolaire, patch de dérivés nitré sur l’aréole, suivi quotidien.
- La cyto-stéato-nécrose : Souffrance voire nécrose d’une partie souvent minime de la graisse du sein. Elle se manifeste par une induration d’un des deux seins, quelques semaines après l’intervention. En soit n’est pas vraiment grave, mais peut être source d’inconfort, à cause de la pesanteur de la région. Parfois d’infection, elle est traitée par antibiotiques.
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