La Rhinoplastie – Page pour cloner
Introduction
En chirurgie esthétique, la Rhinoplastie est une des interventions les plus motivantes.
La Rhinoplastie, fait l’objet de nombreux congrès chirurgicaux, est en pleine évolution technique.
On ne parle plus que de Rhinoplastie conservatrice et piezotome depuis déjà quelques années. C’est pour dire que les chirurgiens, dans ce domaine très singulier, font changer les choses pour des résultats toujours meilleurs. Mais cet acte reste une intervention d’expérience, malgré tout solidement liée à la main de l’homme et son savoir-faire.
Les caractères du nez participent à l’identification des visages, des individus, des ethnies.
Le nez est différent selon les ethnies : petit et retroussé chez les Nordiques, droit et en continuité avec le front chez les Grecs, aplati à petites narines chez les Asiatiques, aplati à grandes narines chez les Africains, et plutôt proéminent chez les méditerranéens et les Sémites.
Dans tous les cas, il tend naturellement à s’harmoniser au reste du visage où il s’intègre dans une logique formative. Le nez peut à lui seul communiquer avec le monde environnant.
Il adoucit le visage lorsque l’on ne le remarque pas. Il peut malheureusement rendre le visage moins gracieux, plus masculin, lorsqu’il est trop visible ou proéminent.
Malgré tout, certaines personnes préfèreraient un nez plus discret.
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Ce qu’il faut savoir
Cette intervention permet d’harmoniser le nez avec le visage. La rhinoplastie féminise et rajeunit le visage des femmes, et adoucit celui des hommes.
Les objectifs établis lors du projet pré-opératoire sont, associés ou non :
- soustraire à l’arête nasale une bosse disgracieuse ;
- diminuer la largeur du nez, la taille des ailes du nez ;
- diminuer et relever la projection de la pointe, d’affiner ses reliefs ;
- corriger une imperfection et une déviation de l’arête ou de la cloison nasale pour traiter un trouble respiratoire.
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LE PREMIER RENDEZ-VOUS
- Lors de notre première consultation :
Lors de la consultation préopératoire, les premières minutes d’entretien permettent au d’apprécier l’ambiance du visage, les éléments à caractères prédominants, les éléments masculinisant ou féminisant (obliquité du front, rides du lion marquées, sillons naso géniens profonds, projection du menton, épaisseur des narines, projection des pommettes). Cela donne une première idée, très intuitive, des éléments à corriger.
Ensuite le nez, l’épaisseur et l’élasticité de la peau de la pointe et de l’arête, les éventuelles imperfections de la structure osseuse ou cartilagineuse profondes (parfois séquelle de traumatisme connu ou inconnu, ou de chirurgie antérieure) sont examinés.
Enfin, la qualité de la respiration est évaluée. - Puis vous avez la parole :
Avant tout commentaire de ma part, avant toute suggestion, je vous sollicite pour que vous m’exposiez le réel objet de votre consultation, ce que vous reprochez à son nez. Chaque patient se connaît fort bien et a très souvent déjà construit et imaginé la forme idéale de son futur nez. - la séance de photos
Après vient la désagréable mais incontournable séquence de PHOTOS : de face, de trois-quarts, de profils, ainsi qu’une vue inférieure. - Alors, je vous fais des propositions de projets de résultats, en dessinant sur des photos imprimée et sur mon ordinateur
Et c’est à vous que revient le choix de votre objectif. Ce choix s’accompagne d’une véritable discussion et de quelques conseils. - Nous abordons la description de l’intervention
Je vous décris l’intervention chirurgicale dans son aspect technique. La chirurgie esthétique, si elle est difficile à réaliser, est en revanche simple à comprendre. Les patients doivent avoir quelques idées de la logique de construction de leur nez ; Des explications accompagnées de schémas et résultats sont aussi présentées.L’arête nasale ou dorsum
L’arête nasale ou dorsum
Le dorsum est une structure constituée d’os et de cartilages. Il fait souvent l’objet d’une bosse, d’une largeur trop importante, d’une déviation. Cette bosse ou autres déformations sont corrigées en sculptant ces éléments osseux et cartilagineux dans les trois plans de l’espace.
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Le traitement du dorsum : deux stratégies
La classique
- 15 % de mes patientes
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- La technique de diminution du volume de l’arête nasale en enlevant une barrette osseuse et cartilagineuse.
- Une des difficultés de ce type de rhinoplastie est d’obtenir une parfaite symétrie, une arête bien droite, une largeur maîtrisée du futur nez. Une imperfection sur un de ces éléments serait préjudiciable au résultat.
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La technique de rhinoplastie conservatrice
- 80 % de mes patientes, consiste à impacter l’arète nasale :
- Technique du « Push down », emboitement sans ressection osseuse, de la pyramide nasale sur sa base
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- Technique du « Let down », emboitement avec ressection osseuse, de la pyramide nasale sur sa base
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- À noter : au mieux, toutes les sections osseuses se réalisent, pour plus de précisions, grâce à un piezotome, en pratique une technologie aux ultrasons qui permet de contrôler avec une meilleure précision les coupes osseuses
Le Dorsum présente ses singularités
Les bosses
- Les patientes qui présentent une bosse marquée sont à l’origine d’une forte demande de rhinoplasties.
- Il est vrai qu’un profil plus doux rajeunit et féminise le visage.
Mais il faut savoir respecter les souhaits et besoin de chacune des et il ne serait pas convenable que toutes les femmes du monde se retrouvent avec le même nez après leur intervention
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Les dorsum larges
Les arêtes nasales larges sont pour la plupart constitutionnelle.
Elles s’accompagnent classiquement de position un peu écartée des yeux, c’est pourquoi, il est parfois important de nuancer le geste chirurgical qui consiste à affiner de l’arête au risque de créer un nez étroit entre 2 yeux écartés, ce serait une erreur.
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Les nez déviés
Certaines personnes présentent une déviation du nez, souvent associé à une déviation de la cloison nasale, le septum.
L’origine de la déviation peut être un traumatisme même minime de l’enfance, un traumatisme connu (parfois chirurgical), ou juste une déformation congénitale.
Parfois cette déviation s’accompagne d’une gêne respiratoire.
Cette déviation est souvent vécue comme esthétiquement pénalisante
L’intervention réalisée pour réaxée le nez est bien sûr moins simple qu’opérer un nez symétrique. Elle est souvent plus longue et fastidieuse, demande beaucoup de savoir-faire.
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La pointe
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Elle est composée d’une structure faite de cartilage souple recouvert par la peau dont l’épaisseur, la souplesse et l’élasticité vont déterminer la stratégie chirurgicale.
- La pointe présente très souvent une hauteur (projection) trop importante : il convient donc de diminuer la hauteur des cartilages des ailes du nez.
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Une pointe trop large est le reflet d’une pliure insuffisante des cartilages du sommet de la pointe, les dômes : en les fragilisant et en les fixant pour majorer cette pliure, le bénéfice consiste en une pointe plus étroite et fine.
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Parfois la peau est très épaisse et peu souple : il faut renforcer la structure cartilagineuse de la pointe qui aurait tendance à s’affaisser sous la pression de son enveloppe. Le pilier central et principal de la pointe qui passe entre les deux narines (ce pont séparant les deux narines s’appelle la columelle) est armé. La technique utilisée évite autant que possible d’apposer des greffons cartilagineux sur la pointe. Si l’effet est bon à court terme, leurs évolutions à long terme restent incertaines.
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Les peaux épaisses
Certaines patientes présentent une peau épaisse, ce qui rend plus difficile la rétractation de la peau sur une structure plus menue. Parfois une phase de dégraissage de la sous peau de la pointe est recommandée.
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Les ailes du nez
Certaines personnes présentent des ailes du nez trop longues associées à des orifices narinaires trop grands. Une réduction de la taille des narines par une résection de leurs bases s’avère donc nécessaire.
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Les hommes
Les rhinoplastie chez les hommes répondent à la même technique que celle des femmes.
La vraie différence est la nuance sur le retrait du dorsum et sur la finesse de la pointe, car un nez d’homme n’a pas la même forme que celui des femmes, il serait dommage de trop féminiser les hommes !
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Les rhinoplasties ethniques
Certains patients d’origine asiatique, indienne ou africaine, le volume général du nez doit être augmenté. Cette intervention nécessite l’utilisation d’additifs de cartilage ou d’implants appliqués en greffes sur l’arête nasale. Ces appositions sur le dorsum viennent en complément du travail sur la pointe du nez.
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Les rattrapages
Toute la difficulté se situe dans les rattrapages, chez des patientes opérées 2-3-4 fois, qui ont perdu toutes confiance en une possibilité de récupération d’un nez juste normal.
Ces technique font appelle, au cas par cas, selon les découvertes que l’on fait au bloc opéaratoire, à des greffes d’os, de cartlage du dorsum, en étai, des sutures et plicatures cartilagineuses.
Ces interventions peuvent prendre 3, 4, 5 heures.
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L’INTERVENTION
Comment se déroule l’intervention ?
La rhinoplastie se déroule sous anesthésie générale, au bloc opératoire.
Afin de modifier la forme et la taille du nez, l’intervention porte d’abord sur les structures tels les os et cartilages. L’arête nasale est régularisée en enlevant la bosse et en râpant les aspérités, la forme de la pointe affinée en diminuant et plicaturant les cartilages des narines.
Un plâtre positionné au bloc opératoire protègera le bon positionnement de la nouvelle structure pendant une durée de 8 jours. Une cigarette en éponge positionnée dans chaque narine favorise la ré-application de la muqueuse nasale pendant les premières heures.
Quelle est la durée de l’intervention ?
La rhinoplastie dure de 1 heure à 3 heures en fonction de la difficulté et de la complexité du projet. Je pratique chaque semaine des rhinoplasties et cela depuis plus de 20 ans.
Le chirurgien est soumis à de nombreuses règles chirurgicales et fait son possible pour tendre vers un objectif et un résultat adapté au projet convenu.
Quelle durée d’hospitalisation ?
La rhinoplastie se déroule en ambulatoire, c’est à dire que vous quitterez la clinique le soir de l’intervention.
Quels résultats ?
Le résultat est acquis au bout de 15 jours. Le nez continue à évoluer et acquiert sa stabilité réelle au bout de deux ans.
Un œdème résiduel se résorbe sur 4 mois. A la fin de la 1ère semaine, la plupart des ecchymoses se sont dissipées.
À noter :
La sensibilité cutanée et muqueuse ne se récupère que sur quelques mois, voire un an.
Quelles cicatrices ?
Les cicatrices sont situées à l’intérieur des narines, en zone muqueuse. Lors d’un travail précis à réaliser sur la pointe du nez, une discrète cicatrice est effectuée sur la columelle, espace cutané entre les deux narines.
Lorsqu’il est nécessaire de diminuer la taille et la longueur des narines, une cicatrice se situe sur la partie inférieure du sillon séparant l’aile du nez de la partie haute des lèvres. Cette courte cicatrice a pour avantage d’être au fond d’un pli et de quasiment disparaître.
La convalescence
Quel suivi post-opératoire ?
L’intervention de rhinoplastie est suivie d’une première consultation à 8 jours. Elle permet l’ablation du plâtre et l’ablation des fils lorsque les ailes du nez ont été réduites. Les consultations suivantes ont lieu à 21 jours, puis à 3 et 9 mois.
Quels soins post-opératoires ?
Les soins post-opératoires sont essentiellement prodigués par le patient lui-même.
- les prescriptions
Un traitement antibiotique est à suivre pour une durée de 3 jours. L’instillation d’huile goménolée dans chaque narine limite la réaction inflammatoire muqueuse, et favorise l’élimination des croûtes résiduelles. En cas de gêne respiratoire résiduelle après la 3ème semaine, un traitement vasoconstricteur local par gouttes est prévu. - les pansements
L’application d’un pansement modelant la nuit pendant une durée de deux mois est parfois recommandée.
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La contention
Le patient sort de la clinique avec un plâtre. Celui-ci doit être nécessairement porté pendant 8 jours afin de maintenir la nouvelle architecture du nez en bonne position.
Quel délai pour la reprises des activités ?
L’activité professionnelle
Le retour à l’activité professionnelle est possible à partir du 3ème jour post-opératoire, mais avec le maintien du port du plâtre de maintien pendant 8 jours.
Les activités sportives
La reprise de la gymnastique à domicile peut être envisagée à la fin de la première semaine.
Les activités sportives habituelles peuvent être reprises au bout de 4 semaines. Mais durant le premier mois, une certaine vigilance est de rigueur quant aux activités sportives qui pourraient mener à des traumatismes de la face.
Les risques
- l’hématome est exceptionnel pour ce type d’intervention ;
- les ecchymoses situées sur les paupières inférieures sont quasi systématiques et diminuées par un traitement péri opératoire par Arnica, prescrit avant la rhinoplastie ;
- les risques d’infections, lors de greffes cartilagineuses ou de mise en place de prothèse de nez, sont rares et couverts par un traitement antibiotique ;
- la modification de la sensibilité cutanée de la pyramide nasale et de l’odorat se dissipe spontanément, en respectivement quelques semaines à quelques mois voire un an ;
- quelques douleurs, de type de gêne résiduelle, essentiellement localisées sur les faces internes des genoux et des cuisses, peuvent perdurer pendant 8 à 10 semaines après l’intervention ;
- le risque d’imperfection du résultat concerne environ un patient sur cinquante, et nécessite une légère retouche chirurgicale, effectuée le plus souvent sous anesthésie locale dans les 9 mois qui suivent la première rhinoplastie. Il peut s’agir d’un petit râpage complémentaire du relief de l’arête nasale, ou même d’une correction sur la pointe.
Ce n’est que sous 15 jours que le Médecin Conseil statue sur la demande de l’intéressé.
Une participation par la Sécurité Sociale à la prise en charge de l’intervention chirurgicale est possible dans la mesure où il existe une séquelle de traumatisme entraînant soit une disgrâce importante, soit une gêne respiratoire évidente.
Dans ces cas particuliers, une entente préalable avec la Sécurité Sociale est rédigée conjointement par le praticien et le patient. Elle est adressée au Médecin Conseil de sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie par le patient.
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